Autres traditions : Semences reproductibles
Quelle est l’histoire du maïs ? D‘où vient-il ? Pourquoi l’appelait-on « blé de Turquie » ? Où et quand est-il arrivé en Franche-Comté ? Quelle différence entre polenta et gaudes ? Quel maïs pouvait-on planter avant l’arrivée des maïs américains vers 1950 ? Quelle différence entre maïs hybrides et non hybrides ? Comment planter ?
Le maïs provient d’Amérique Centrale au pays des Mayas : Mexique méridional, Belise, Guatemala, Honduras, Salvador. Là, le plus vieil épi de 3 cm en provenance de la graminée sauvage : la téosinte, remonte à 7000 ans. Par culture et sélection, cette céréale sacrée et divinisée devint la base de l’économie des Mayas, Aztèques et Incas. Véronique Dumas dans Historia de mai 2009, rappelle que Maya signifie « ceux qui cultivent le maïs ».
Christophe Colomb l’aurait connu sous le terme de Arawak et le mentionne dans son journal de bord du 5 novembre 1492 pour le ramener en Espagne par Séville dès son premier retour le 15 mars 1493. On retrouve sa trace vers 1530 dans la région de Venise où par ignorance de sa provenance on l’appelle « blé de Turquie », alors que dans la région de Toulouse, on le nomme « blé d’Espagne ».
Il traverse l’Italie, les Alpes et la Savoie où on le consomme sous forme de « polenta », c’est à dire une bouillie de farine sans griller le maïs. Mais en Bresse et en Franche-Comté, ce fut les « gaudes ». On pense que les variétés anciennes n’avaient pas de maturité homogène. Pour ne rien perdre des épis encore verts ou laiteux, on les faisait sécher au four après la fournée du pain. Un jour sans doute, le four était encore trop chaud et ils furent grillés. Ce maïs doré (mais pas brûlé) donna une farine odorante qui s’appela les gaudes, du nom probablement de la bouillie confectionnée au moyen-âge avec différentes céréales (blé, avoine, sarrasin, millet). Au XIV° siècle on trouve des gaudiers à Dijon. En provençal, gaudo désigne à la fois une jatte en bois (le contenant) et la bouillie contenue. La nourriture de base restait le pain, mais le maïs fut considéré comme une plante-miracle pour son rendement. L’aire de diffusion des gaudes s’étendait de la Haute-Marne jusqu’à Lyon et l’Isère, soit une dizaine de départements.
Au sujet de son arrivée en Franche-Comté, une tradition rapporte depuis l’époque de Max Buchon (1818-1869) jusqu’à Robert Bichet (1903-2000), sans aucun document à l’appui, que le maïs est arrivé par Arinthod en 1640. Mais les historiens dans les inventaires de fermes en ont trouvé mention bien avant. En 1974, à Besançon, Jean-Jacques Hémardinquer démontra au 99° Congrès National des Sociétés Savantes, qu’il fallait chercher le long du chemin des Espagnols, de Milan aux Pays-Bas, aujourd’hui Nationale 83. En effet il est attesté à Flacey-en-Bresse (limitrophe de Beaufort et Vercia dans le Jura) en 1611, Montpont 1612, Louhans 1625, Chilly-le-Vignoble 1629, Courbouzon et Arbois 1639, Dole 1640, Champlitte 1664.
Dans nos régions avant l’arrivée des hybrides américains, c’est le maïs blanc de Bresse non hybride qui était planté. Il y avait aussi du maïs jaune, comme à Auxonne, d’ailleurs plus précoce. Pendant 400 ans, les paysans bressans continuèrent la sélection de leur maïs blanc, année après année, en choisissant les plus beaux épis, pour en faire sans arrosage une plante bien adaptée à leur sol argilo-calcaire. D’où les fameuses gaudes et la célèbre volaille.
A travers le monde, des centaines de générations de paysans ont ainsi sélectionné les plantes capables de s’adapter à la diversité des terroirs. Car les plantes, grâce à leurs gènes sauvages ou rustiques, ont des caractères de diversité et de variabilité qui leur permettent une éventuelle évolution selon les changements climatiques et la diversité des terrains. Et pour contrebalancer la lente et inexorable érosion génétique de tout vivant, les paysans échangeaient leurs semences entre voisins ou entre régions. Jusqu’au 20° siècle, les semences n’étaient pas une marchandise. On les échangeait pour les améliorer. Ainsi se réalisait le renouvellement régulier de la biodiversité, condition même de l’existence de l’agriculture. Pendant des millénaires, les paysans eurent le droit inaliénable de pouvoir ressemer leurs récoltes et d’échanger leurs semences.
Mais ces maïs ont très vite disparu à l’arrivée des hybrides américains qui allaient tout bouleverser à partir de 1948, Car les maïs anciens étaient moins productifs. Et leur manque de régularité était un obstacle à la mécanisation des récoltes. C’est ainsi qu’à grand renfort d’arrosage et d’engrais, les hybrides ont triomphé partout. Progrès oblige. De plus, un lobbying de firmes multinationales a accaparé le travail de sélection au prétexte d’assurer des plants de qualité, d’accroître la production et de mieux nourrir les populations. En fait elles contrôlent le marché par les brevets et le développement des hybrides. Et comme il est impossible de mettre en vente des milliers de variétés adaptées aux milliers de terroirs, les semences paysannes disparaissent
La différence entre les maïs hybrides et non hybrides n’est pas dans la couleur. Il existe des jaunes et des blancs dans les deux catégories. Ainsi actuellement, pour donner une chair blanche, les poulets de Bresse et du Gers sont nourris au maïs blanc… hybride. Mais qu’est ce qu’un hybride ? Le phénomène de l’hybridation est découvert en 1908 aux Etats-Unis. Il consiste à choisir deux individus A et B issus de deux lignées présentant chacune un intérêt que l’autre n’a pas. Le sélectionneur cultive A et B côte à côte et féconde A par B en supprimant les étamines de A pour éviter l’autofécondation. On récolte sur A la semence AB de première génération, dite F1 (1° fécondation). Mais l’hybride obtenu est parfaitement instable, car si on le ressème, il perd tous ses avantages. Il faut donc racheter la semence chaque année. En 1948, l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) tente les premières expériences avec les maïs hybrides américains qui s’imposent par leurs avantages. Mais les grains dentés présentaient des inconvénients : mauvaise germination par temps froid et humide, séchage difficile, fragilité des grains. L’INRA va alors s’efforcer d’obtenir des variétés adaptées aux conditions climatiques françaises en croisant un grain denté américain avec un grain corné français. Ces hybrides lancés entre 1957 et 1960 prendront rapidement toute leur expansion.
Mais comme chez Astérix, un dernier paysan bressan de Saône-et-Loire, Henri Bernard, à Saint-Usuge entre Louhans et le Jura, a continué imperturbablement de planter son maïs comme son père et son grand-père, quitte à paraître bien rétrograde aux yeux de son village. Sauf pour un de ses voisins, Gilbert Froidevaux, qui au début des années 2000 comprit que ce maïs ancien était sans doute un maïs d’avenir. Avant de décéder en août 2009, il eut le temps de sensibiliser l’association Harmonie-Progrès-Environnement de Cuiseaux en Saône-et-Loire, ainsi que l’écomusée de Cuisiat-Treffort dans l’Ain. Et grâce au livre de recettes de gaudes des Alwati dans le Jura, Gilbert Froidevaux prit contact avec notre association et en 2007 nous expédia par la poste une trentaine de ces précieux grains. Les membres des Alwati réalisèrent une première récolte dans leurs jardins. Et en 2008, le musée de Nancray commença aussi à planter. La revue La Racontotte publia de suite un article (mars 2008), suivi de la presse locale et même de l’émission télévisée « Ca manque pas d’air » le 31 octobre.
AVANTAGES ET INCONVENIENTS
Les avantages des hybrides sont évidents : germination plus rapide, développement plus vigoureux, production plus grande, facilité de récolte mécanique par l’homogénéité des plantes. La phase de croissance des hybrides est comme dopée à condition qu’ils trouvent ce dont ils ont besoin. L’eau et les matières nutritives normalement dans le sol ne leur suffisent pas. L’irrigation et les engrais immédiatement solubles leur sont indispensables. Quantitativement tout va bien. Mais qualitativement la situation se renverse pour les non hybrides qui s’adaptent à la terre, alors que pour les hybrides, c’est la terre qu’il faut adapter à la plante.
Les non hybrides n’ont pas dit leur dernier mot quand on arrive à la phase de maturation qui a besoin de lumière et de chaleur pour la lente transformation des substances simples du sol, en substances complexes des fruits et des graines. C’est cela qui donne la texture, l’arôme et la saveur, c’est à dire la valeur gustative. On a remarqué que les senteurs des champs hybrides et non hybrides n’étaient pas les mêmes et que les oiseaux s’en prenaient d’abord aux non hybrides, comme s’ils choisissaient le meilleur ! Dans l’hybride, l’avantage de la croissance se réalise au détriment de la maturation. On obtient des produits en quelque sorte immatures, avec une plus grande teneur en eau, moins de consistance, moins de sucres lents, une moins bonne conservation, un goût à peine plus sucré mais moins savoureux. Dans l’hybride, le processus de croissance se réalise au détriment du processus de maturation. Le non hybride a gardé des caractères sous la pédale, alors que l’hybride n’est performant que dans ses limites.
Soulignons une différence capitale. Le non hybride est reproductible, alors qu’il faut chaque année racheter les semences des hybrides. Le paysan d’autrefois avait une double fonction : produire et reproduire par sélection. Aujourd’hui, la sélection ne se passe plus dans les champs mais dans les laboratoires. Une nouvelle profession est née, celle des sélectionneurs ou semenciers dont vont dépendre les producteurs. Les multinationales n’ont pas tardé à dominer le marché et faire établir des règles. Officiellement, ces règles assurent que seules les semences de qualité seront mises à la disposition des agriculteurs pour accroître leur production et mieux nourrir les populations. En fait, la loi est répressive. Car pour être commercialisée, chaque variété doit être officiellement certifiée dans un catalogue, comme étant Distinctement identifiée, Homogène et Stable (DHS). Or notre maïs non hybride manque d’homogénéité. Si vous voulez en vendre comme l’association Kokopelli, vous serez lourdement condamné par les tribunaux. Vous penserez peut-être que l’hybride manque de stabilité puisqu’il n’est pas reproductible ? Mais on a su contourner la loi, parce qu’il suffit que les produits mis en vente soient identiques d’une année sur l’autre. Les non hybrides ont peu de chance de l’emporter. C’est le pot de terre contre le pot de fer.
UNE CATASTROPHE ANNONCEE.
C’est ainsi que les systèmes agraires se simplifient. L’approvisionnement de la planète dépend actuellement d’une vingtaine de plantes. Les monocultures conduisent à une raréfaction de la diversité. L’autosubsistance alimentaire est menacée. Les futures famines s’annoncent. D’innombrables espèces sont en train de disparaître après avoir servi l’humanité pendant des millénaires. Les variétés de maïs et de blé cultivées par l’agriculture industrielle se comptent aujourd’hui sur les doigts. 80% des espèces végétales dans le monde sont menacées d’érosion génétique. La Chine n’a plus que 1000 variétés de blé sur 10 000. Les Etats-Unis ont perdu en un siècle 90% des variétés de maïs, de pois et de tomates. En France, 80% des légumes cultivés il y a 50 ans ont disparu. Or, avec des plantes de plus en plus spécialisées et incapables de s’adapter, l’humanité a grand intérêt à conserver les vieilles variétés pour puiser à tout moment dans l’ancien matériel génétique et ainsi renouveler les variétés. Quelles seront les plantes capables de s’adapter au changement climatique qui s’annonce ? On a bien inventé des banques de gènes, mais qui les contrôle ?
Les conséquences sont graves au moins à deux niveaux. Déjà pour les pays actuels qui sont en train de perdre leur indépendance alimentaire, tout particulièrement ceux du tiers-monde. Mais en Afrique, en Asie comme en Europe, des paysans commencent à se regrouper pour conserver leur patrimoine et rester maître le plus possible de leur destin. Kissinger disait : « Qui contrôle l’alimentation tient la population en son pouvoir ». Et c’est grave aussi pour les générations futures. A force de produire des plantes de plus en plus spécialisées et incapables de s’adapter, on a tout intérêt à conserver les variétés anciennes pour renouveler les variétés en puisant dans le matériel génétique. Qui connaît l’avenir ? En ne pensant aveuglément qu’aux hybrides, on met la biodiversité en péril. Le bien commun est menacé.
SEMER L’AVENIR
Le bon sens et la raison n’ont pas dit leur dernier mot. De plus en plus de monde prend conscience un peu partout que la biodiversité est l’aboutissement de centaines de millions d’années d’évolution. Comment laisser perdre un tel trésor, base même de notre alimentation future ? Des paysans se regroupent pour conserver leurs variétés traditionnelles. Des initiatives sont lancées pour conserver d’anciennes variétés régionales. Des rencontres internationales ont lieu pour mieux organiser les sélections et les échanges. Sans attendre les difficiles décisions politiques, des initiatives concrètes peuvent déjà se prendre pour permettre à beaucoup de conserver des variétés menacées. Il y va de notre bien à tous. Il faut semer l’avenir.
Henri Meunier
In Barbizier (Revue régionale d’ethnozoologie franc-comtoise, n°34. 2010)
In La Racontotte (Cahier d’Ecologie Rurale) N° 82, mars 2008.
Avec les conseils d’un Américain d’origine indienne
Par Marie-Christine Jacquet
In Barbizier (Revue régionale d’ethnozoologie franc-comtoise), n°34. 2010
Nous avons fumé la terre à l’automne avec du fumier de vache composté. La plantation du maïs s’est effectuée en « poquets», c’est à dire 6-7 grains semés à 40 cm d’écartement dans un cercle. Les cercles sont espacés de 2 mètres les uns des autres. Le semis s’est fait directement en terre début mai une fois la terre réchauffée. Lorsque les maïs ont pris un peu de hauteur (30 cm), nous avons semé à leurs pieds des haricots grimpants. Entre les « poquets », nous avons semé directement en terre des graines de citrouilles. Outre le binage de rigueur, nous avons effectué le désherbage une ou deux fois avant que les courges ne colonisent tout le terrain. Cette année, le maïs a atteint une hauteur de plus de 2 mètres et le vent a couché les tiges. Il nous a été facile de planter un tuteur au centre de nos « poquets » pour y attacher les tiges. Puis, lorsque les épis sont devenus beaux, les oiseaux sont venus se régaler. Il a fallu alors vite réagir en entourant chaque épi d’un morceau de toile de forçage bien attaché.
Une association fructueuse !
Maïs, haricot grimpant, citrouille, trèfle peuvent être associés.
Pourquoi semer en poquet ?
D’une bonne pollinisation dépend un bel épi bien plein. Le maïs comprend sur le même pied une fleur mâle située au sommet de la tige et deux ou trois fleurs femelles dont chacune est située à l’aisselle d’une feuille. La fleur mâle au sommet de la tige dispense son pollen aux fleurs femelles dont on voit à ce moment-là les pistils (sorte de petits tubes minuscules) qui émergent à l’échancrure de deux ou trois feuilles de maïs. Chaque barbe est un pistil qui emmène le pollen à l’ovule. Une barbe ou soie fécondée = un grain de maïs.
Le semis en poquet permet ainsi une meilleure pollinisation, car les 18 millions de grains de pollen que contient un pied sont très légers et si l’on plantait en ligne, le vent pourrait les entraîner loin des fleurs femelles et diminuer ainsi les chances de pollinisation. De plus, les pieds sont regroupés tout en étant suffisamment espacés d’un groupe à l’autre ( 2 à 3 mètres) pour que les racines accèdent à une quantité suffisante de substances nutritives. Dans les cultures intensives, les grains sont tellement rapprochés qu’il y a une grande concurrence pour la nourriture et l’eau. Il est alors nécessaire d’apporter engrais et eau en grande quantité. Ce n’est pas le cas ici.
Un risque de croisement !
Au moment de la pollinisation, le pollen apparaît dans un véritable nuage qui s’échappe de la fleur mâle. Si le vent souffle, le pollen peut parcourir de grandes distances d’où un risque de croisement avec une autre variété. C’est le principal danger pour les variétés dites allogames, c’est-à-dire dont les fleurs d’un individu peuvent être pollinisées par un autre individu, de même variété ou non, grâce au vent ou aux insectes. Pour pallier ce problème, deux solutions s’offrent à nous. Faire la pollinisation manuellement en secouant les fleurs mâles mûres par journée calme après avoir protégé préalablement les fleurs femelles de toute autre possibilité de fécondation, ou bien veiller à cultiver le maïs loin de toute autre culture (on préconise 1 km de distance minimum). C’est ce que nous avons fait. Autrefois, ce risque n’existait pas, car le brassage génétique donnait naissance à un type de maïs dit de population.
Quand les mélanges génétiques font la richesse d’une région :
le maïs population de pays
Autrefois, par temps sec et venteux le pollen pollinisait les champs voisins car les parcelles étaient souvent petites et nombreuses. Ces fécondations libres, croisées à l’intérieur d’une même parcelle, provoquaient un brassage de gènes et de caractères héréditaires. Le mécanisme se reproduisait d’année en année sur des plantes soumises à un type de sol et surtout de climat propre à un pays. Les semences étaient choisies localement en fonction des besoins alimentaires et de l’élevage. On en arrivait ainsi à des « populations de pays » ayant des points communs, en particulier la précocité (influence du climat) et les caractères du grain (influence des utilisations).
A chacune des régions à maïs correspondaient ainsi deux ou trois types. En 1945, on avait pu identifier pour la France 17 types caractérisés. Pour la zone Bresse, on distinguait deux types et quatre sous-types (Bresse à épi long à grain blanc ou jaune, Bresse à épi court à grain blanc ou jaune).
CONCLUSION
Nous relisons avec émotion l’article de Pierre Millet dans Barbizier n° 17 de 1990. Tout est déjà dit. Il explique le pourquoi d’un conservatoire régional de végétaux au musée de Nancray. Les arbres fruitiers, les plantes médicinales, textiles, tinctoriales menacées y ont trouvé refuge. Tout en reconnaissant que le musée a des limites, il souhaite la culture de parcelles de céréales. Donc notre maïs non hybride y était attendu depuis 20 ans. Ces solutions de sauvegarde dans les jardins ou les musées, montrent différents modes de culture et prouvent la richesse génétique des espèces. Elles n’ont pas la prétention d’être immédiatement généralisables à une grande échelle, mais elles invitent les chercheurs à s’investir autrement. Quand les hybrides manifesteront clairement leurs limites, des solutions de rechange seront prêtes. Nous laisserons le dernier mot à Pierre Millet : « Ensemble, nous pouvons faire plus pour la sauvegarde de notre patrimoine végétal. C’est capital pour l’avenir ».
Marie-Christine Jacquet
Bibliographie
(1° éd en 2000, 30 recettes, 56 pages. 2° éd en 2003, 80 recettes, 112 pages. 3° édit en 2006. 4° en 2009. 5° en 2013, 100 recettes, 148 pages.)
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